Miscellaneous anecdotes outside of the comfort zone -
Currently using my lifetime as a lab to understand and generate sustainable happiness.

Wednesday 31 October 2012

Upper Stewiacke #2 ; Tour du proprio


La Cochrane Family Farm se compose de Frank et Lisa et de leurs 5 enfants : Claire, Julie, Garth, Kathleen et Brian. Hormis le petit dernier qui n'a que quelques mois, les enfants ont entre 11 et 18 ans. Scolarisés à la maison, ils participent réellement au fonctionnement de la ferme. On parle donc de ferme familiale au sens propre ! Craig, un employé à l'accent Nova-Scotien des plus pittoresques, vient donner un coup de main tous les après-midis. Il fait quasiment partie de la famille.
 
Depuis la mise en route de leurs activités il y a environ 7 ans, la ferme s'est bien développée.
On y élève poules (pour les œufs et la viande), cochons, dindons (pour Noël), moutons (pour la pelouse), chèvres (pour le lait).

quelques échantillons de la basse-cour ensoleillée  : 





On y fait pousser des légumes et aromates, sous serre et à l'extérieur : tomates, poivrons, haricots variés, pommes de terre, carottes, betteraves, choux variés, panais, céleris, radis, épinards, roquette, jeunes pousses, sauge, origan, etc.

carottes jaunes et orange

betteraves rouges et blanches

La ferme fait d'ailleurs partie du réseau CSA (Community Sharing Agriculture), l'équivalent de nos AMAP françaises. 

Claire, Mattie et Garth préparent des assortiments de tomates (multicolores!)  pour les derniers paniers hebdomadaires de la saison.

 
On y récolte du miel depuis cette année.

filtrage du précieux liquide après son extraction


On y récolte des semis biologiques depuis cette année aussi.



Conclusion : Le travail ne manque vraiment pas !

"The forever chaging, never ending to do list", sur le mur de la cuisine.


L'entretien et l'alimentation des animaux est largement assuré par les enfants qui ont leurs tâches journalières, chacun ayant son aire d'activité fétiche (les cochons pour Garth, les poules pour Claire, etc.)

En tant que wwoofeuses, Mattie et moi nous occupons surtout du maraîchage, car il faut remplacer les cultures de l'été par des nouveaux semis d'hiver et donc débarrasser, arracher, nettoyer, bêcher, ratisser, semer ou replanter, trier, stocker, récolter, karchériser, etc.... et -pour notre plus grand bonheur- manger !
Le tout dans la joie et la bonne humeur, dans un anglais des plus authentiques et si possible en chanson ! (Del si tu me lis cette phrase t'es dédiée !)



                      


J'ai décidé de consacrer les petits posts suivants aux épisodes qui ont marqué et marquent mon séjour ici ! A très vite !

Sunday 28 October 2012

Upper Stewiacke #1




              Premier post de wwoofing !

Il y a deux semaines, après un voyage en train de 20h (qui s'est avéré être de 22h30), je posais le pied à Truro, une petite ville au centre de la Nouvelle Écosse, pour ma première session de wwoofing.
La Nova Scotia est une péninsule qui donne sur l'Atlantique. Peu peuplée mais réputée pour son héritage acadien et ses beaux paysages, elle est la province la plus au sud de la côte Est du Canada, ce qui rend son climat plutôt doux !
Frank m'attendait à la gare avec Kathleen, sa dernière fille de 11 ans. Après 30 minutes de pick-up*, nous arrivions en Upper Stewiacke (prononcer « Stiouyak », nom d'origine indienne), au milieu d'un vaste paysage vallonné, alternant champs, bosquets d'arbres aux couleurs d'automnes, rivières, le tout propice à de merveilleux couchers de soleil.

Premier soir, bel accueil en terre inconnue.

A mon arrivée, la maison est grande et bien remplie. Je partage ma chambre avec Mattie, une wwofeuse de 18 ans qui vient du Nouveau Brunswick, la province voisine. Le contact passe  bien.

La maison familiale. Ici, l'entrée de l'office où les clients sont accueillis.


La vue depuis le porche de la maison, une chouette matinée qui s'annonce :-)


Bientôt deux semaines que je suis ici, et pas beaucoup de temps, ni de réseau pour poster.
Que de choses à vous raconter... les photos parleront d'elles-mêmes !

J'essaierai tout de même de détailler dans les prochains posts.

Même si mes publications sont encore irrégulières, laissez-moi trouver le rythme et l'inspiration, je sens que ça va venir :-)



*je sais pas trop comment on dit, je suis nulle en voitures. c'est une sorte de 4x4 avec un long coffre découvert. Le véhicule de base de toute personne habitant la région.

Wednesday 17 October 2012

Khalil Gibran

La veille de mon départ au Canada, ma maman m'a cité une phrase de Khalil Gibran, un poète né au Liban à la fin du XIXe siècle. Elle a bien voulu me prêter le livre dont cette phrase est tirée : Le Prophète. Voici la phrase exacte :
« Vos enfants ne sont pas vos enfants. Ils sont les fils et les filles de l'appel de la Vie à elle-même. »
« Ils viennent à travers vous mais non de vous. Et bien qu'ils soient avec vous, ils ne vous appartiennent pas. »

N'étant pas une grande lectrice, j'ai commencé ce livre dans l'avion, et j'ai été surprise par sa simplicité, la beauté et la clarté du style et ses touches de sagesse. Il constitue un recueil de réflexions sur des thèmes traités par un Prophète, ce dernier s'apprêtant à quitter la cité dans laquelle il vit pour retourner dans son île natale. Les villageois le retiennent en lui posant des questions : « […] Nous souhaitons que vous nous parliez et nous donniez de votre vérité ».

Dans le train Montréal-Truro.

Même si je ne suis pas en accord avec la totalité des propos du livre, la lecture du Prophète m'apaise. J'ai décidé de vous en copier un passage qui m'a beaucoup parlé ces derniers temps, quand j'ai été accueillie à Montréal par des personnes inconnues au départ qui sont devenues des ami(e)s. J'avais alors l'impression de recevoir beaucoup et de donner peu.

Voici donc entre autres ce que Khalil Gibran nous dit à propos du don :

«[...] Vous dites souvent : 'Je donnerai, mais seulement à ceux qui le méritent.'
Les arbres de vos vergers ne parlent pas ainsi, ni les troupeaux de vos pâturages.
Ils donnent afin de vivre, car retenir c'est périr.
Sûrement celui qui est digne de recevoir ses jours et ses nuits, est digne de tout recevoir de vous.
Et celui qui a mérité de boire à l'océan de la vie mérite de remplir sa coupe à votre ruisselet.
Et y a-t-il de mérite plus grand que celui qui réside dans le courage et la confiance, oui, dans la charité de recevoir ?
Et qui êtes-vous pour que les hommes se déchirent la poitrine et se dépouillent de leur fierté, de sorte que vous puissiez voir leur dignité mise à nu et leur fierté exposée ?
Voyez d'abord à mériter vous mêmes d'être donneur et instrument du don.
Car en vérité, c'est la vie qui donne à la vie – alors que vous, qui vous imaginez être donneurs, n'êtes en réalité que témoins.

Et vous qui recevez – et vous recevez tous – n'assumez aucune charge de gratitude, de crainte d'imposer un joug à vous mêmes et à celui qui donne.
Élevez-vous plutôt avec celui qui donne, prenant ses dons comme si c'étaient des ailes;
Car être trop soucieux de votre dette, c'est douter de sa générosité qui a la terre magnanime pour mère et Dieu pour père. »

Ça fait du bien de le voir comme ça, non ?

Merci Pap' et Mam' de ne pas être de ces parents possessifs qui étouffent la soif de liberté et de découverte de leurs enfants. Ce post vous est dédié :-)

Parc La Fontaine, Montréal


Montréal # 5

[Post écrit dans le train pour Truro]

Parmi les choses que j'ai faites ces derniers jours, et que je n'avait pas eu le temps de poster, tome 2 :
« Sortie citrouilles » avec Alex, Stéphanie et leur fille Antonine.

Alex ne m'a hébergée qu'une nuit car j'avais un « trou » dans mon timing mais je serai restée plus de temps avec plaisir. Etudiant en cinéma et littérature, il a beaucoup voyagé en Europe et en France et a déjà fait du wwoofing au Canada. Lundi 8 octobre dernier, c'était l'Action de Grâce donc jour férié. Alex et Stéphanie ont décidé d'aller « en famille » dans une des nombreuses fermes dans la périphérie de Montréal. But : chercher des citrouilles !
Si j'ai bien compris, c'est un peu la sortie familiale de la saison, et le lieu est aménagé toutes commodités incluses : jeux, aires de picnic, tracteurs-navettes pour aller aux champs ramasser ses victuailles à même la terre (courges en tout genres) ou les cueillir (pommes).


J'ai eu l'occasion de goûter à la friandise traditionnelle locale : la tire d'érable sur glace ! Le processus : on dépose une « ligne » de sirop d'érable réduit sur une surface lisse recouverte de glace, la pâte fige sous l'effet du froid et on l'enroule sur un bâton, pour faire comme une sucette (ou un suçon. Ne vous méprenez pas, ces deux mots ont exactement le sens inverse en français de France et en québécois ! ;-)
Miam!

Au retour, on est passé par un phare qui domine un ensemble de petites îles protégées, sur la rive sud du St Laurent. Jolies couleurs jaunes-orangées, sous un ciel plus que bleu !




Le temps était au beau fixe et on a passé une chouette journée. J'ai même pu ramener une petite citrouille pour Sophie, mon hôte du soir même !
(Elle aura été mangée 2 jours plus tard, en soupe avec du lait de coco. Mmm...)


A très vite !

Monday 15 October 2012

Montréal # 4

[Post écrit dans le train pour Truro]

Parmi les choses que j'ai faites ces derniers jours, et que je n'avait pas eu le temps de poster, tome 1 :

 - Une visite du jardin botanique de Montréal avec Emmanuelle !


Je n'ai pas profité du couch d' Emmanuelle malgré son invitation mais nous avons décidé de nous voir un après-midi, car elle a déjà voyagé dans l'Ouest et a vu sur le site de Couchsurfing que je prévoyais d'y aller. On est allées en métro jusqu'au jardin botanique au sud-est de la ville, près du stade olympique (THE monument de montréal, qui n'est pourtant pas une fierté locale). Le temps nous a permis de nous promener dans le magnifique parc et de profiter des couleurs de l'automne. Il y avait énormément de choses à voir et à faire, et nous n'avons pas chômé ! On a traversé un joli jardin japonais, une expo de bonzaïs en plein air, des lanternes chinoises en forme d'animaux ou de personnages mythologiques, disposées autour d'un petit lac, qui s'illuminent à la tombée du jour. 



Dans un autre ton, on est allées voir les nombreuses collections de « bibites » à l'insectarium, pour les scouts amateurs de nature. Insectophobes et arachnophobes s'abstenir !

La pluie s'est pointée en fin d'aprèm. On est entrées par hasard dans un espace couvert dédié à un projet intitulé "1000 jours pour la planète" : soit le tour du monde en voilier d'un scientifique-reporter, Jean Lemire, et de son équipe. Leur but si je me souviens bien : militer pour la biodiversité, sensibiliser, continuer à répertorier des espèces. Nous nous sommes mises devant le film de présentation avec une dizaine d'autres personnes. Ce film était plein d'espoir, avec des intervenants des quatre coins du globe réunis pour une même cause : mieux connaître le monde qui nous entoure, trouver des solutions aux dérives actuelles. Ce n'est qu'à la fin que la conférencière a annoncé : « voilà, nous espérons que le film vous a plu... je vais appeler Jean par skype pour notre rendez-vous hebdomadaire, il est actuellement en Equateur, vous pourrez lui poser des questions ! ». Tout le monde était un peu pris au dépourvu, mais j'ai trouvé le concept de dialogue direct absolument génial. Le personnage était chaleureux, n'hésitez pas à faire un tour sur son journal de bord !
On a terminé notre après-midi au jardin botanique par une expo-concours de citrouilles décorées, disposées dans une grande serre. Le thème : l'écologie. Je vous laisse voir quelques belles pièces : 




Et la plus grosse citrouille de l'année !



En bref, j'ai passé une super journée, découvert de belles choses, obtenu plein d'infos et de brochures intéressantes sur l'Alberta et la Colombie Britannique. Merci Emmanuelle, je te revaudrai ça si tu viens en Europe !

Montréal #3

(écrit le 13-10)
La fin de mon séjour montréalais approche : je pars dans 2 jours pour la Nouvelle-Ecosse, découvrir le wwoofing dans une première ferme...
Un petit bilan des deux semaines passées : la découverte d'une ville à l'ambiance surprenante, agréable, et de merveilleuses personnes notamment grâce au Couchsurfing ! J'aurai finalement "surfé" 4 canapés d'hôtes différents mais tous intéressants, ouverts d'esprit et heureux de faire partager leur quotidien.

 Noémie, Emilio, Alex, Sophie, Ludovic... mais aussi Emmanuelle, Dawney, Brice, Pierre, Stéphanie, etc..

Merci à eux !

Et quelques photos en bonus (malheureusement je n'ai pas pris tout le monde) :

 Dan & Emilio.... ou le Bed & Breakfast de la rue de Bordeaux !

Sophie ! (les chats n'ont pas supporté la photo)


Stéphanie, Alex et Antonine en balade sur la rive Sud.




Au fait, vous pouvez maintenant poster des commentaires sans vous identifier sur quoi que ce soit ! faites-vous plaisir ; )

Tuesday 9 October 2012

Montréal #2 : Le québécois pour les nuls.



Fraîchement arrivée au Québec, l'étudiante en langues que je suis n'a pu que s'émerveiller de ce parler - qui a la même racine que la nôtre mais qui a évolué différemment !

En ces quelques jours chez les québécoués, je mémoriserai 3 points principaux :

1. le vocabulaire :
- pas mal de mots, essentiellement de la vie courante, se disent dans un français qui fait penser à la langue de nos grands parents ou à de l'ancien français : souliers, chandail, auto, char, dispendieux (cher)...
- des mots venants de l'anglais : "speakers" (hauts-parleurs), "tape" (ruban adhésif), "party" (fête), "matcher" (caser deux personnes ensemble), "stimer" (cuire à la vapeur)...
- des mots traduits de l'anglais : "beurre de peanut", "maïs éclaté" (pop-corn), "cellulaire" (portable)...
- autres mots n'ayant pas le même sens dans les 2 langues : "un bec" (un bisou), "le nettoyeur" (pressing), "des bas" (chaussettes), "les vidanges" (poubelle), " niaiser/végéter" (glander)....

la phrase du moment !

- des catégories sociales : les "BS" (gens se reposant sur le bien-être des avantages sociaux), les "yo" (nos "wesh" - si vous avez l'occasion d'écouter du rap québécois, c'est plutôt fun!), les "quétaine" (kistch), les "bougons" (les ringards), etc..

2. les expressions et les "sacres" (jurons) :
- Expressions proches du français de France : échapper qqch ( = le faire tomber), capoter ( = avoir la trouille/se prendre la tête), c'est correc' ( = pas de souci, c'est bon, t'inquiète), être mal pris (avoir un problème), embarquer/débarquer (monter/descendre d'une voiture ou d'un bus), à terre (par terre), c'est plate (c'est bête), ça goûte bon (c'est bon)...
... Ou d'autres expressions qu'on a pas du tout :
- une "épluchette de blé d'Inde", c'est une sorte de barbecue convivial avec des épis de maïs qu'on épluche et qu'on grille.
- "pogner la chienne" (avoir peur, se décourager, avoir la flemme)
- "gazer son char" (faire le plein)

Certains mots masculins en France sont féminins au Québec : "une job", "une pass" (carte de bus)...

En ce qui concerne les phrases interrogatives à l'oral, les québécois sont plus corrects que nous. A lieu de dire "t'as froid?" "tu veux que je t'aide?" ils diront "as-tu froid", "veux-tu que je t'aide", etc... voire
[remarque de Juliette après lecture : "Ils ne disent pas "as-tu froid" mais "t'as-tu froid"! Non?" si, si, carrément !!]

Pour les moments de la journée, on remplace "ce" par "à" : "à matin", "à soir" (s'utilise pour le jour même)

les jurons : Ils proviennent de l'héritage catholique, mais ont perdu leur sens religieux : "Câlice", "Tabarnak" (tabernacle), "Ostie", "Seigneur", "Crisse" (Christ),... Certains peuvent être "accordés" : "je m'en câlice", "c'est crissement bon".... plus d'infos ici !

3. Et la prononciation, que je ne maîtrise pas encore du tout ! j'en suis venue avec plusieurs personnes à tirer la conclusion que vous, les québécois, parlez un peu plus "dans l'nez" que nous français, mais avec la mâchoire (machouâre) plus détendue. Ca peut parfois faire penser à l'anglais, surtout vos "r" quand vous prononcez un mot en "eur". Tandis que nous'autres "contrôlons" beaucoup plus les sons qu'on sort, ce qui vous donne une impression de crispation, maniérée, raffinée.

D'autres choses pouvant prêter à confusion : la maîtrise équivaut au Master, le bac équivaut à notre licence, le Cégep au lycée, le secondaire au collège... ainsi que les repas : déjeuner / dîner / souper !
Ce dernier se prend d'ailleurs tôt, vers 18h, ce qui rend le déjeuner du lendemain matin copieux... mais je me consacrerai à un article sur la bouffe prochainement !

Prêts pour les travaux pratiques ?


... J'ai stimé mon blé d'Inde mais j'y ai échappé à terre, fak j'ai pas encore dîné... :-)

Wednesday 3 October 2012

Montréal #1

Me voilà depuis une semaine à Montréal, et je m'y sens vraiment bien !
Je pense y rester deux bonnes semaines, le temps de "m'acclimater" avant d'entamer le travail à la ferme.
il est temps de livrer mes premières impressions :-)
Le climat est plutôt doux, aux alentours de 15°c, et la ville vraiment agréable à vivre : grands espaces, parcs, etc. Ça en devient troublant de voir si peu de gens dans les rues, comparé à Paris ! Montréal s'est construite au fil des siècles autour du Mont Royal, qui fait penser à une grosse colline sauvage au milieu de toute l'activité urbaine. Hormis le centre d'affaires, les bâtiments et habitations ne sont pas très hauts, ce qui donne aux quartiers des allures de petits villages, le tout étalé sur plusieurs kilomètres.

Arrivée mercredi soir à l'aéroport, accueillie par Noémie, qui m'a offert gîte et couvert pour ma première nuit dans sa coloc à l'ouest de la ville. On a passé une soirée très agréable, écourtée par le décalage horaire.
Le lendemain, j'ai fait la connaissance d'Emilio, mon premier Couchsurfer (pour les novices du couchsurfing, voir ici !). Il habite le quartier Rosemont, lui aussi en coloc avec un bassiste, Dany. Après une prise de contact autour d'un petit déjeuner délicieux (bacon-oeufs-toasts-sirop d'érable-fruits frais-rösti, hmpf !), on s'est promenés dans Montréal tout l'aprèm en voiture auto puis en vélo bicycle et roller roller-blaïde dans la soirée. Une journée idéale pour prendre ses marques dans la ville ! Emilio a 25 ans et bosse dans une micro-brasserie artisanale - et dans ces moments, je regrette fortement de ne pas aimer la bière biaïre... Originaire de la périphérie, il n'habite ici que depuis 3 mois et profite des couchsurfers qu'il accueille pour découvrir la ville en même temps qu'eux. Le lendemain, il m'a laissé son bicycle pour continuer à silloner la ville pendant sa journée de travail. C'est plaisant de pouvoir bouger partout, sans être dépendante des transports ! Et la météo était avec moi...
J'ai traversé la ville pour atterrir au vieux port dans le sud de la ville, un endroit très calme aménagé en grande promenade le long des quais.

J'ai ensuite garé mon vélo et me suis ensuite farcie 2h d'Histoire montréalaise dans un super musée, histoire de me familiariser avec le milieu. prochaine étape, mieux connaître la politique !
Le lendemain, on est partis en dehors de la ville en voiture pour un festival de bière où participaient des collègues d'Emilio. J'y ai rencontré Tanguy, un wwoofer normand à l'accent français reposant, qui m'a donné des conseils sur le PVT, ma prochain challenge administratif. Cette excursion m'a aussi permis de voir la campagne environnante, magnifique avec ses roches, ses cascades, ses forêts, ses arbres multicolores...

Les jours suivants chez Emilio ont été tout aussi riches en découvertes. Je commence à me repérer en ville, comprendre et me faire comprendre (pas si évident !), utiliser les expressions québécoises, etc
.... la suite dans un prochain post !